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resistanceetamour

Ceci est le blog d'un documentaliste révolté contre les injustices de notre société.

DONNER LA PRIORITE A LA REDUCTION DE LA FRACTURE SOCIALE ET TERRITORIALE A MARSEILLE

Publié le 3 Décembre 2013 par resistanceetamour

La fracture sociale et territoriale s’est fortement creusée à Marseille au cours des dernières décennies. La municipalité sortante est restée aveugle à cette évolution, participant au contraire plus ou moins volontairement à amplifier les inégalités. Il n’est plus possible de laisser une partie de la ville stagner dans les difficultés, tandis que l’autre partie bénéficie de toujours plus d’avantages. Réduire la fracture entre le nord et le sud de la ville, en mettant l’accent sur la formation et l’emploi, le droit aux transports publics c’est possible !

La création de logements abordables plutôt que des démolitions d’HLM, c’est faisable ! Un plan massif de réhabilitation pour le grand Centre Ville et agir contre la spéculation immobilière, c’est crédible ! Il faut donner à tous les quartiers de cette ville le droit aux services publics, à l’habitat et à la qualité de vie auxquels ils ont droit.

Il est de la responsabilité des citoyens de pousser un cri d’alarme et de s’engager pour recoudre une ville morcelée, en sollicitant tous les candidats à la municipalité. Il est temps de construire la ville de tous les Marseillais.

Les signataires de l’appel ci-dessous, militantes et militants associatifs impliqués dans la vie de la Cité, vous invitent à vous engager en le faisant connaître et en débattre : Christian de Leusse, Patrick Lacoste, Jean Canton, David Mateos Escobar, Antoine Richard, Maïten Bel, Lionel de Coninck, Marianne Moukomel

DONNER LA PRIORITE A LA REDUCTION DE LA FRACTURE SOCIALE ET TERRITORIALE A MARSEILLE

Marseille est déjà fortement marquée par les inégalités. Et la crise actuelle renforce le processus de creusement des inégalités. Il est essentiel que la future municipalité s’engage dans une action continue en faveur du rééquilibrage social et urbain. La mesure de la fracture entre le Nord et le Sud de la ville dans toute son ampleur doit être prise. La cohérence de la ville est essentielle à maintenir. Laisser se défaire cette cohérence, c’est aller vers le délitement des relations sociales, des révoltes sans lendemain, la débrouille individuelle et l’économie informelle.

1.Le contexte

  • L’ampleur des inégalités

Les derniers chiffres de l’INSEE (2009) sont alarmants pour 5 arrondissements en particulier, ceux du Centre (1er,2ème et 3ème) et ceux du Nord (14ème et 15ème arr.)

Dans ces arr. la médiane des revenus est au maximum de 850 € mensuels, alors que la médiane pour la ville est de 1 344 €. Les autres quartiers sont tous au dessus de 1 200 €. Et 4 arr. sont au-dessus de 1 700 €/mois (les 7ème, 8ème , 9ème, et 12ème arr.). Dans les 5 arr. les plus pauvres, 40% des revenus fiscaux sont à 400 € au maximum (la situation est encore plus grave pour le 3ème arr., avec 50%).

Mais les inégalités de revenus ne sont que l’un des aspects des inégalités profondes qui marquent notre ville, la qualité des logements et le cadre de vie des ménages sont radicalement différents selon les arrondissements la densité et la qualité des équipements publics (culturels, transports publics, sportifs et de loisirs dont les espaces verts) en témoignent.

Les politiques d’investissement pratiquées par les pouvoirs publics depuis tant et tant d’années ont creusé d’inacceptables injustices.

Il est essentiel de s’attaquer à ces inégalités. L’avenir de la cohésion sociale de la ville est en jeu.

  • Les processus qui participent à la création ou l’amplification de ces inégalités sont pour partie des processus spécifiques à Marseille

Depuis de nombreuses décennies, les politiques conduites le sont en fonction des opportunités économiques, des possibilités de valorisation foncières et immobilières rapides et de tout ce qui pouvait valoriser l’image de la ville et son attractivité, ainsi des "situations" privilégiées sont apparues naturellement : certains quartiers comme Bonneveine, Cap Est, la Valentine, plus récemment Euroméditerranée, rue de la République et le front de mer d’Arenc. Les réseaux de métro ont donné la priorité à certains quartiers.

La valorisation foncière des quartiers Sud et des quartiers Est été importante, et parfois considérable.

La majorité de Jean-Claude Gaudin a choyé tout particulièrement sa base sociale (et électorale). Des équipements et surtout des aménagements de qualité ont été mis en place dans ces quartiers. La qualité de vie des habitants de ces quartiers est toujours apparue comme une priorité.

Ce faisant la collectivité publique a considérablement "valorisé" la qualité résidentielle de ces quartiers. En tenant bien peu compte du fait que les investissements publics ont "créé" des avantages importants pour les propriétaires fonciers et les résidents de ces quartiers plutôt qu’ailleurs. Dans une position relativement favorable au départ, ces quartiers ont su se "battre" via leurs élus de secteur pour que le POS et le PLU protègent et confirment leur "droit" à disposer de beaux espaces résidentiels et éloigner les "pauvres" en repoussant ailleurs l’offre de logement social. La collectivité publique et la Ville au premier chef ont renforcé la "rente" des habitants de ces quartiers, en se gardant bien de récupérer cette rente d’une façon proportionnée aux avantages ainsi distribués.

La ville a accompagné et protégé leurs acquis. Elle n’a pratiquement pas redistribué les richesses. Ce faisant elle a contribué à renforcer et accentuer les inégalités sociales et territoriales.

Ces aménagements ont été souvent effectués au détriment des aménagements analogues bien nécessaires dans les autres quartiers, et en ponctionnant sévèrement les finances de la ville. Des actions de rééquilibrage ont été effectuées pour l’essentiel par l’Etat (travaux du TGV, l’autoroute nord-littoral, mise en place des ZFU, chantier de la L2 Nord, Euroméditerranée, etc.).

La ville a dès lors acquis le réflexe de se dédouaner de ce qui n’allait pas dans les quartiers nord, c’était toujours la faute de l’Etat.

Cette politique apparaît dans de nombreux domaines (économique, culturel, sportif, etc.) mais aussi tout particulièrement dans le domaine du logement.

En 1995, l’inégale répartition des logements sociaux sur le territoire urbain était déjà criante. La fracture Nord-Sud était évidente.

Depuis 20 ans, peu de choses ont été faite pour contrecarrer cette situation. Au contraire le choix a été fait de renforcer ce déséquilibre. Avec pour seule thérapeutique de combler les espaces disponibles des quartiers Nord par des ensembles résidentiels, au nom de la "mixité" sociale. Au lieu de rechercher toutes les mixités possibles dans l’ensemble de l’espace urbain.

L’action qui n’a pas été conduite pendant toutes ces années a pour conséquence de geler les territoires, à l’heure où, la crise aidant, les intolérances à l’égard de toutes évolutions sont devenues plus grandes.

Depuis quelques années le changement de majorité de la Communauté urbaine MPM a modifié cette approche trop étroitement économique, foncière et financière. Mais il reste tant à faire.

2. Les axes d’une lmobilisation municipale

L’initiative municipale peut agir sur un certain nombre de ces processus, en coordonnant son action les autres acteurs sur des axes qui dépendent d’autres niveaux de responsabilité, comme la redynamisation économique, la fiscalité, etc.

Sur le plan économique, par exemple, les choix liés à l’activité touristique de croisière ou les emplois supérieurs devront être examinés en fonction de leur capacité à recoudre la ville. Et les qualifications intermédiaires, correspondant aux activités de l’agglomération (activités maritimes, commerce, économie urbaine, grands groupes industriels et de leur sous-traitants, sanitaire et social, formation, etc.) devront d’abord être recherchées afin de permettre à toutes les couches de la population de trouver leur place.

La situation grave d’aujourd’hui oblige à fixer à chacune des politiques engagées l’objectif de contribuer à la réduction de la fracture Nord-Sud.

  • En premier lieu, l’emploi et la formation

L’essor économique de la ville doit se coordonner étroitement avec la formation et l’emploi des quartiers Nord.

Lorsque la ville s’est impliquée dans la définition de la ZFU Nord Littoral, elle a contribué de façon éloquente à la revitalisation du 16ème arr. Mais il sera essentiel de coordonner énergiquement tous les acteurs concernés et de libérer les énergies, non pas pour se soumettre aux dictats des entrepreneurs (qui veulent des terrains pas chers, de la sécurité, etc.) mais, pour mettre à l’ouvrage les uns et les autres dans la confiance, de mettre en place un pacte qui implique acteurs privés et acteurs publics et organise les conditions de leurs interventions.

La ville doit s’engager résolument dans l’aide à la formation et à l’emploi dans ces quartiers.

La territorialisation des politiques de formation de la Région doit être appuyée et suivie avec attention, ainsi que les services d’accès à l’emploi tant dans leurs moyens d’action que dans leur implantation.

Le suivi personnalisé doit être généralisé.

La ville doit multiplier les passerelles entre entreprises et services de l’emploi, entre entreprises et quartiers

Le développement de l’activité économique doit être stimulé par tous les moyens (incubateurs, pépinières, aide à la création d’activité par les jeunes…), et les aides de la collectivité publique (en terme d’implantation et de facilités diverses aux entreprises) doit se faire le plus souvent possible avec une contrepartie (en terme d’embauche ou en d’autres termes).

Il faut réduire par tous les moyens l’écart entre offre et demande d’emploi, et pour cela faire des efforts particuliers de formation en fonction des secteurs d’activités les plus porteurs et des secteurs géographiques les plus tenus à l’écart de l’emploi.

Il faut cesser de croire que le développement économique de Marseille sera le triplé " tourisme, bureaux, commerces" : l’offre de bureaux et de surfaces commerciales ne fait dans la période actuelle que creuser le terrain de futures friches.

  • Les transports et la mobilité

La mobilité des personnes issues des quartiers Nord est aussi une priorité, pour l’accès à l’emploi en premier lieu, trop d’emplois sont inaccessibles par les réseaux de transport. Ils ne sont pas pourvus compte tenu des distances et des cadences proposées par les transports publics, l’automobile est souvent le seul recours dans un contexte de paralysie de circulation.

Les distances entre les quartiers d’habitation et ceux de localisation des emplois doivent être périodiquement observées, tant pour adapter les systèmes de transports publics que pour aider l’emploi à mieux se localiser ou l’habitat à se rapprocher de l’emploi.

Les habitants de ces quartiers doivent pouvoir accéder au métro, au tramwayou à d’autres transports en site propre dans tous les quartiers de la ville. Les transports lourds doivent irriguer ces quartiers. Le projet de BHNS n’est qu’une réponse partielle, inadaptée.

  • La mobilité résidentielle

Dans l’état actuel, les habitants - qu’ils soient très pauvres ou moins pauvres - sont le plus souvent "assignés" à résidence, il leur est très difficile de quitter leur logement quand ils le souhaitent. Les listes d’attente en logement social sont impressionnantes et l’offre de logements accessibles est très faible.

Pendant les décennies 1950-1970, l’accès à un logement nouveau, correspondant à l’extension de la famille, à l’amélioration des ressources ou aux besoins nouveaux, liés à l’emploi en particulier, était possible. Et le passage du logement social à l’accession à la propriété était envisageable.

Aujourd’hui la mobilité résidentielle est bloquée.

Il est essentiel d’accroître la production de logements, il faut 5 000 logements/an pour la ville, et que les autorités publiques soient en capacité d’en maîtriser 50%.

Il faut en profiter pour rétablir toutes les étapes de la chaine résidentielle, du logement le plus "pauvre" (PLAI) au logement non aidé, notamment par une maitrise publique qui permette de rétablir les flux d’entrée sortie du parc HLM par des programmes d’accession sociale à la propriété.

L’image des différents quartiers est très connotée socialement, cela contribue à figer les représentations sociales et canalise la demande vers des quartiers déjà saturés, or tous les quartiers ont des aménités et la diversification des types de logement est possible partout afin de diversifier territorialement l’habitat et de développer la mixité.

  • Le logement, l’ANRU et la politique de la ville

Les solutions en matière de logement et de relogement doivent être coûte que coûte recherchées. Au-delà de l’insuffisante exploitation des possibilités qu’offrent la règlementation dans ce domaine (PLH et PLU), la ville doit changer très fortement sa politique de soutien au logement de sorte qu’il soit accessible à ceux qui en ont le plus besoin. Compte tenu du fait que 80 % des habitants sont de fait dans l’incapacité financière d’accéder aux logements qui sont produits aujourd’hui.

Les bailleurs sociaux et les organismes d’insertion par le logement doivent être très fortement impliqués dans cette politique.

L’Etablissement public foncier régional doit être mobilisé.

Le logement social doit être réparti beaucoup plus justement dans l’ensemble de la ville, à la fois pour mieux répondre quantitativement à la demande, et pour répartir l’effort, afin que les quartiers les plus pauvres ne soient pas toujours ceux qui paient l’effort de la densification sociale et urbaine.

La démarche systématique de l’ANRU, avec ses démolitions et ses coûts très élevés, doit être remise à plat. Il faut remettre en débat les programmes, au niveau municipal, et, le plus souvent possible réutiliser les immeubles plutôt que les démolir (quitte à les écrêter comme à Fontvert). Le besoin en logement est trop important à Marseille pour que la puissance publique se permette de les démolir et les moyens financiers sont trop tendus pour consacrer des crédits à des démolitions, sans pouvoir reconstruire le même nombre de logements et simultanément en construire de nouveaux.

Dans le champ de la politique de la ville, il faut en finir avec une définition quartier par quartier des objectifs sociaux, scolaires, culturels, sportifs, de prévention de la délinquance, d’aménagements urbains et d’équipements publics, avec une "participation des habitants" et une "évaluation des objectifs atteints ou non" quartier par quartier. Il faut en finir avec le "zonage".

La politique de la ville doit se construire au niveau de l’ensemble de la ville, voire de l’aire urbaine la définition des objectifs comme l’évaluation des résultats doit se faire à ces échelles, avec pour critère essentiel la réduction ou non de la fracture sociale et économique qui déchire la ville.

Le partenariat avec l’Etat, la Région et le Département est essentiel mais à condition que cet objectif soit partagé, pour sortir sérieusement des pratiques clientélistes et des logiques de "fief électoral", construire un programme d’action commun avec les habitants qui leur redonne confiance dans cette politique publique et évaluer ensemble la réalité du nouvel équilibre de la ville qui se crée.

  • Un plan pour le Grand Centre Ville

Au cœur de cette fracture Nord-Sud se trouve le centre ville. Ce centre ville a un rôle majeur à jouer pour aider à recoudre le Nord et le Sud. De même que pendant des décennies les politiques publiques ont "éviter" les quartiers Nord, de même elles ont contourné le centre ville dégradé. Il est encore aujourd’hui plus aisé de consacrer d’intenses efforts à des espaces neuf (Vieux-Port, Euroméditerrannée, etc.) et de parler du "grand centre ville" pour éviter de s’appesantir sur le centre ancien.

Il est urgent de mettre au point un plan d’ensemble pour le grand centre ville qui prenne totalement en compte le centre ancien. Cœur historique, point névralgique. Les habitants et actifs - salariés, créateurs, commerçants - des quartiers anciens sont la richesse du centre ville, comme du centre de la métropole. Le nouvel aménagement du Vieux-Port et du front de mer valorise le centre ville, comme il valorise l’ensemble de la ville. Il fait respirer l’agglomération, comme il ouvre un espace de détente et de respiration pour les habitants des vieux quartiers.

Le centre ancien doit être au cœur du projet.

Il doit être revitalisé, avec ses habitants d’aujourd’hui. Une appréhension globale, coordonnée et intégrée du grand centre ville est possible. Elle devra stopper le mécanisme des marchands de sommeil, mettre en jeu des mécanismes de préemption, avec l’aide de l’Etablissement Public Foncier régional, en direction des 500 immeubles dégradés ou en péril du centre ville.

  • La fiscalité

La question des bases fiscales est au cœur de la remise à plat de la fiscalité locale.

La fiscalité locale, établie sur des bases déjà très anciennes, les conditions de répartition de la taxe d’habitation et de taxe foncière sont devenues aujourd’hui très inégalitaire. Aux yeux du fisc, un appartement à Bonneveine (secteur C) a moins de valeur que certains logements de la rue Félix Pyat (secteur A).

Et la municipalité aujourd’hui préfère augmenter la fiscalité de façon uniforme, sans tenir compte de cette inégale répartition. Les couches riches sont sous-imposées. La fiscalité doit être établie en proportion des avantages des différents quartiers. Cinq à sept classes de quartier peuvent être établies pour recréer un peu d’égalité entre les quartiers.

  • La Métropole

Réaliser la Métropole est une nécessité pour coordonner les actions sur un territoire beaucoup plus vaste qui correspond au territoire réel vécu par les habitants, en matière de transport, de santé, d’emploi, etc. et pour mieux répondre aux besoins des habitants de la ville comme des communes voisines.

La métropole offrira un cadre plus adapté pour poser la question d’une redistribution plus équitable des richesses : sortir de la spirale des redistributions entre riches à l’intérieur de communes déjà riches et poser la question des responsabilités de la ville de Marseille dans son incapacité à distribuer équitablement les richesses sur son propre territoire.

Ce n’est pas une métropole technique, bureaucratique et "arrangée" dont nous avons besoin, mais une métropole démocratique dans laquelle les habitants soient suffisamment impliqués pour peser sur les décisions et vérifier eux-mêmes les conditions et la réalité de la redistribution.

Alors peut-être la métropole contribuera-t-elle à réduire la fracture Nord-Sud de Marseille. L’emploi disponible dans les quartiers Nord pourra-t-il être accessible aux habitants des communes voisines, tout autant que les résidents des quartiers Nord pourront accéder à l’emploi dans les communes proches. Et l’apport financier public (aide de l’Etat aux métropoles) et privé (ressources fiscales redistribuées entre les communes) que génèrera la Métropole sera-t-il une source de revitalisation des quartiers Nord.

La période qui s’ouvre à l’occasion des élections municipales est riche en projets. Le débat public sur ces projets est salutaire. Mais il semble bien que la gravité de la fracture qui s’est creusée au sein de notre ville n’ait pas été suffisamment mesurée. Il est essentiel que la résorption de cette fracture soit au cœur de tout projet politique, au risque que se perpétue une ville à deux vitesses, et que se développent malgré les bonnes volontés les pires désordres.

Lorsque le "Collectif du 1er juin" manifeste le 1-6-13 parce que 25 jeunes sont tombés en 18 mois, il exprime un grave désarroi. Celui-ci ne doit pas être considéré comme un problème spécifique aux quartiers nord. Il est nécessaire que l’ambition de réduire la fracture sociale et territoriale de Marseille apporte un espoir aux habitants de ces quartiers, en s’appuyant sur eux, à l’exemple de la « charte » en 21 points de ce collectif.

Christian de Leusse, Patrick Lacoste, Jean Canton,

David Mateos Escobar, Antoine Richard, Maïten Bel,

Lionel de Coninck, Marianne Mokoumel

Militantes associatives et militants associatifs

Pour signer l'appel de Centre Ville Pour Tous, cliquez sur le lien suivant: DONNER LA PRIORITE A LA REDUCTION DE LA FRACTURE SOCIALE ET TERRITORIALE A MARSEILLE

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