C’était un jour comme les autres à Marseille, il faisait beau, les oiseaux chantaient. Quand soudain un incroyable évènement arriva : Bruno Gilles annonça sa candidature à la mairie de Marseille.

L’existence des jeunes marseillais fut bouleversée par cet électrochoc fondamental grâce à l’enthousiasme délirant qui les saisit alors. Il allèrent en masse manifester leur joie dans les rues, devant sa permanence électorale du 5ème arrondissement de Marseille. C’est l’un des rares hommes politiques à se faire du souci pour les problèmes concrets des gens comme le prouve la citation suivante : « 90 % de nos rendez-vous, c’est des demandes d’emploi, de logement, etc. Si demain l’élu n’a plus de possibilité d’intervention, il sera au chômage ».

Comment ce génie politique a-t-il atteint un tel sommet?

1. Un symbole du clientélisme.

Ce cher Bruno personnifie le sytème dénoncé par son « ami » Renaud Muselier de "collaboration politico-mafieuse" entre Gaudin et Guérini.

En effet, dans un rare élan de sincérité, le 9 octobre 2001, Bruno Gilles s’est vanté dans le journal « Le Monde » de « gérer le quota d'emplois municipaux réservés au RPR » estimé à 500 emplois. De quoi récompenser bien du monde...

2. Un faux nez, le meilleur candidat pour perdre.

Orateur au charisme exceptionnel, Bruno Gilles a enflammé cette jeunesse.

Sera-t-elle assez naïve pour croire qu’il est un vrai candidat ? Ignorent-t-ils que le pacte Macron/Gaudin est d’instaurer une gouvernance partagée ?

Le premier acte de ce pacte a déjà été réalisé avec une LR macron-compatible (Vassal) à la Métropole (où est le vrai pouvoir). Ne manque plus que le second avec un macroniste à la ville.

Peu importe qui ce sera au fond, mais ce n’est pas le profil de Bruno, malgré toutes les qualités que j’ai citées auparavant.

(réaction de jeunes à la candidature de Bruno Gilles)

(réaction de jeunes à la candidature de Bruno Gilles)

bruno gilles