Suite de ma vie à Pole emploi.
Alors soyons précis, ne vous inquiétez pas pour moi. Votre chroniqueur va bien, et n’a pas fait de burn-out. Les chômeurs peuvent difficilement en faire vu que ce sont de gros fainéants. Blague à part, c’est mon conseiller pôle emploi qui a craqué.
Je précise que ce n’est pas à cause de moi qu’il a fait cette crise. La première fois ou je l’ai rencontré, il était déjà profondément déprimé. Il me disait espérer changer de boulot le plus vite possible et que l’on tendait vers la disparition de Pôle Emploi. Il était révolté quand il m’entendait lui dire que Monsieur Kaléidoscope m’avait conseillé de me déqualifier.
Quand il est parti pour cause officielle de « longue maladie », j’ai dû attendre 3 mois un nouveau conseiller, ce qui a très nettement compliqué les choses pour prendre des rendez-vous. Cette petite histoire n’est pas une anecdote, ce métier a l’air profondément déprimant : entre 2010 et 2012, le nombre de journées d'absence pour maladie des agents a augmenté de 28% et selon un sondage interne 63% des salariés de Popaul disent que la situation va "plutôt en se dégradant". Vaut-il mieux être au chômage ou travailler à Pole Emploi ? Poser la question c’est y répondre.